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La s\u00e9curit\u00e9 sociale c’est quoi?<\/span><\/h2>\n

La s\u00e9curit\u00e9 sociale est un syst\u00e8me d’assurance sociale qui comprend toutes les prestations auxquelles ont droit les assur\u00e9s et qui ont pour objet de compl\u00e9ter ou remplacer le revenu professionnel du travailleur afin de le pr\u00e9server des cons\u00e9quences de certains risques sociaux.<\/p>\n

Le terme \u00ab\u00a0Assurance\u00a0\u00bb implique la notion de risques contre lequel on d\u00e9sire se prot\u00e9ger. Dans le cadre de la s\u00e9curit\u00e9 sociale, il s’agit de risques sociaux c’est-\u00e0-dire, tout \u00e9v\u00e9nement emp\u00eachant la personne d’avoir un revenu professionnel: la s\u00e9curit\u00e9 sociale lui assure alors un revenu de remplacement; ou affectant le niveau de vie de la personne: le co\u00fbt des soins de sant\u00e9, la charge de famille qui alourdissent les d\u00e9penses des m\u00e9nages, la s\u00e9curit\u00e9 sociale assure alors un revenu de compl\u00e9ment.<\/p>\n

On parle d’assurance sociale parce qu’il s’agit d’un syst\u00e8me d’assurances (on cotise pour couvrir les risques que l’on pourrait rencontrer soi-m\u00eame) mais qui diff\u00e8re des assurances priv\u00e9es parce qu’il est fond\u00e9 sur la solidarit\u00e9.<\/p>\n

Quand on souscrit une assurance priv\u00e9e, la prime est fonction de l’importance du risque et la compagnie d’assurance peut refuser de prendre en charge un risque certain (on n’assure pas quelqu’un qui est d\u00e9j\u00e0 gravement malade). Dans la s\u00e9curit\u00e9 sociale, les cotisations sont fonction des revenus: une personne pr\u00e9sentant un risque \u00e9lev\u00e9 payera des cotisations en fonction de son revenu dans les m\u00eames proportions qu’une personne ne pr\u00e9sentant qu’un risque faible.<\/p>\n

Ainsi, ce syst\u00e8me r\u00e9alise une redistribution des revenus au sein de la soci\u00e9t\u00e9: des jeunes vers les vieux, des bien-portants vers les malades, de ceux qui ont du travail vers les ch\u00f4meurs, des hommes vers les femmes.<\/p>\n

On d\u00e9cide librement de prendre une assurance priv\u00e9e. Par contre, la s\u00e9curit\u00e9 sociale est obligatoire pour tous les travailleurs.<\/p>\n

Gr\u00e2ce \u00e0 la s\u00e9curit\u00e9 sociale, le taux de pauvret\u00e9 en Belgique atteint les 15,5 %. Sans s\u00e9curit\u00e9 sociale, ce taux avoisinerait les 43,1 %.<\/p>\n

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Histoire de la s\u00e9curit\u00e9 sociale<\/span><\/h3>\n

\u00ab\u00a0L’histoire de la s\u00e9curit\u00e9 sociale est indissociable de l’histoire de l’industrialisation mais aussi de l’histoire du mouvement ouvrier. La r\u00e9ponse \u00e0 apporter au probl\u00e8me de l’ins\u00e9curit\u00e9 d’existence va devenir l’enjeu d’une formidable lutte entre forces rivales de la soci\u00e9t\u00e9 belge.<\/p>\n

Pauvret\u00e9 et vuln\u00e9rabilit\u00e9 de la classe ouvri\u00e8re<\/span><\/h3>\n

La r\u00e9volution industrielle du 19e si\u00e8cle a favoris\u00e9 l’essor \u00e9conomique de la Belgique mais a provoqu\u00e9 en m\u00eame temps une pauvret\u00e9 importante au sein de cette nouvelle classe qu’elle a cr\u00e9\u00e9e: la classe ouvri\u00e8re. Celle-ci, tirant son unique moyen de subsistance de la \u00ab\u00a0location de sa force de travail\u00a0\u00bb, appara\u00eet comme particuli\u00e8rement vuln\u00e9rable. D’autant plus que l’urbanisation et l’exode massif des populations des campagnes vers les villes ont entra\u00een\u00e9 la rupture des solidarit\u00e9s familiales et communautaires. L’industrialisation elle-m\u00eame et le mode de production ont g\u00e9n\u00e9r\u00e9 de nouvelles formes de malheur social: convulsions \u00e9conomiques entra\u00eenant le ch\u00f4mage, accidents du travail dus au machinisme, etc…<\/p>\n

Le monde politique de l’\u00e9poque, se conformant aux th\u00e8ses lib\u00e9rales classiques, est oppos\u00e9 \u00e0 toute intervention des pouvoirs publics dans ce qu’il consid\u00e8re comme un domaine priv\u00e9. Et souvent, il explique la pauvret\u00e9 par des arguments moraux et religieux. Si l’ouvrier qui ne peut plus travailler se trouve dans un \u00e9tat d’extr\u00eame d\u00e9nuement, c’est parce qu’il a \u00e9t\u00e9 impr\u00e9voyant et n’a pas \u00e9pargn\u00e9. Pour rem\u00e9dier \u00e0 ce d\u00e9faut de pr\u00e9voyance, il faut l’\u00e9duquer.<\/p>\n

Mais ce discours moralisateur nie une donn\u00e9e fondamentale: les salaires des ouvriers sont tellement faibles qu’ils suffisent \u00e0 peine \u00e0 permettre leur subsistance et la propension \u00e0 \u00e9pargner est donc quasi nulle.<\/p>\n

Les caisses de secours mutuels<\/span><\/h3>\n

Certains m\u00e9canismes de protection sociale existent cependant. Il y a des structures de bienfaisance, des hospices, des h\u00f4pitaux mais cette aide induit un rapport tut\u00e9laire o\u00f9 le pauvre est assimil\u00e9 \u00e0 un \u00ab\u00a0enfant\u00a0\u00bb, situation inacceptable pour le mouvement ouvrier qui tentera, d\u00e8s lors, de s’organiser lui-m\u00eame.<\/p>\n

Des caisses de secours mutuels sont cr\u00e9\u00e9es \u00e0 l’instigation d’ouvriers qualifi\u00e9s, de bourgeois philanthropes ou de patrons ayant des pr\u00e9occupations sociales. Mais g\u00e9r\u00e9es de mani\u00e8re \u00e9l\u00e9mentaire et regroupant un nombre trop restreint de membres, elles se r\u00e9v\u00e8lent incapables d’offrir des garanties s\u00e9rieuses. L’\u00c9tat va donc intervenir pour faciliter la cr\u00e9ation et le d\u00e9veloppement de ces soci\u00e9t\u00e9s mutualistes.<\/p>\n

Le mod\u00e8le allemand<\/span><\/h3>\n

Sous la pression d’un mouvement ouvrier qui se d\u00e9veloppe et s’organise partout en Europe, le pouvoir politique va devoir intervenir dans la question sociale.<\/p>\n

Ainsi, entre 1883 et 1889, le gouvernement allemand, dirig\u00e9 par Bismarck, institue le premier syst\u00e8me d’assurances sociales obligatoires dans les domaines de l’assurance maladie, des accidents de travail et de la vieillesse. L’objectif de Bismarck est, assez cyniquement, de r\u00e9pondre aux revendications ouvri\u00e8res pour d\u00e9samorcer le d\u00e9veloppement du mouvement socialiste.<\/p>\n

De la libert\u00e9 subsidi\u00e9e aux assurances sociales obligatoires<\/span><\/h3>\n

Le mod\u00e8le allemand ne convainc pas l’\u00c9tat belge qui pr\u00e9f\u00e8re adopter une politique fond\u00e9e sur le principe de la libert\u00e9 subsidi\u00e9e: la personne d\u00e9cide librement de s’affilier et de cotiser et l’\u00c9tat accorde \u00e9ventuellement une aide sous forme de subsides.<\/p>\n